

De retour de leur expérience canadienne de 5 mois, 5 étudiants de la promotion IGS 3 nous racontent leur échange à l’Université de Sherbrooke, située à côté de Montréal. Arrivés début janvier, la promotion a eu la chance de vivre une aventure unique et hors du commun entre Montréal, Toronto, Los Angeles et New York ! Vous êtes intéressé(e) par le programme IGS 3 ? Vous souhaitez l’intégrer à la rentrée ? Cette interview / article est pour vous !
Les premiers à avoir atterrit à Montréal sont arrivés le 27 décembre. La dernière personne de la promotion est arrivée le 2 janvier, veille du début des cours à l’Université de Sherbrooke (3 janvier). Beaucoup d’entre nous sont arrivés en même temps avec le même avion car nous avions réservé nos billets en groupe (via Air France) au début du mois d’octobre. Cela nous a permis d’économiser sensiblement sur le prix du billet (570,00 € l’aller-retour, contre 700,00 à 850,00 €). De plus, c’est toujours plus sympa de pouvoir faire le voyage à plusieurs pour ne pas se retrouver tout seul !
Arriver en avance a été utile pour certains car ils ont rencontré des problèmes avec leur réservation de logement sur Airbn'b (cas d’insalubrité). Ça laisse ainsi du temps pour gérer les petits soucis que l’on peut avoir en arrivant dans un nouveau pays. Pour la question du logement de manière générale, nous recommandons fortement d’arriver un peu plus tôt afin de pouvoir s’organiser sur place. Cela nous a également permis de mieux appréhender le Québec et la ville de Montréal, afin de prendre quelques repères avant de débuter les cours. C’est enfin une période où l’on a l’occasion de s’équiper au niveau vestimentaire pour le froid montréalais ! Le taux de change entre l’euro et le dollar canadien est encore avantageux, et le prix des doudounes, pulls, vestes, gants, chaussures et autres équipements est moins élevé qu’en France.
En sortant de l’avion, le processus pour passer la douane canadienne est complètement automatisé et nous n’avons rencontré aucune difficulté. En effet, avec une période d’échange de moins de 6 mois, il n’est pas nécessaire de demander un visa étudiant pour le Canada. Ensuite, l’une des démarches importantes à effectuer est d’aller à la RAMQ pour les questions de sécurité sociale / assurance. Un petit conseil : y aller le plus tôt possible (dans la journée) afin de faire le moins de queue possible ! Enfin, pour faciliter nos déplacements, nous avons pris des abonnements (carte OPUS) pour les transports en commun dans Montréal (80,00 $ / mois pour Montréal + Longueuil). Les transports en commun sont ouverts jusqu’à 1h30 du matin le weekend et l’état du service est excellent, en comparaison de Paris
Le choc thermique est indéniable et réel ! Il fait vraiment froid dès que l’on met le pied dehors. De plus, la plupart des établissements publics ainsi que le métro sont très chauffés en hiver ce qui créé un choc lorsqu’on rentre ou sort de bâtiments. Il ne faut donc pas hésiter à investir dès le début dans un manteau et des chaussures qui tiennent bien chaud.
2 personnes de la promotion ont décidé de loger seules. Sinon nous étions tous en colocation, certains à deux, mais la majorité à 4 ou 5 par logement. Ce qui est important de considérer avec la colocation, c’est que nous ne nous connaissions pas forcément très bien à ce moment-là et qu’il est difficile d’envisager d’habiter avec des personnes qu’on a rencontré quelques mois auparavant. Mais globalement, nos expériences de colocation ont été très positives ! Le conseil que nous pourrions donner est de se rapprocher des personnes qui « nous ressemble le plus » au niveau des valeurs et des attentes, avec lesquelles on a le plus d’affinités. Cela évite en partie d’avoir des surprises et des prises de tête inutiles pendant le séjour. Il est donc fortement recommandé de se rapprocher très vite dès la rentrée de ses camarades d’IGS 3 afin de constituer des groupes de colocation à l’avance. Une chose cependant à éviter selon nous : partager sa chambre avec un/une camarade !
Très sincèrement, nous n’avons pas ressenti de "choc" particulier. Il faut tout d’abord se faire à l’accent québécois, même si c’est nous qui en avions un sur place ! Mais l’effet "nouveauté" s’estompe vite et on s’adapte assez facilement. Les québécois sont très "civilisés", polis et accueillants, mais ils respectent surtout les règles de vie en communauté. Par exemple, ils font la queue lorsqu’ils attendent le bus et c’est important de le savoir pour ne pas se faire mal voir. Le tutoiement systématique est également un point sur lequel il faut s’habituer. La culture américaine est par ailleurs très imprégnée dans le pays, et encore plus particulièrement à Montréal qui est une ville cosmopolite et à moitié anglophone.
Y a-t-il une période de partiels/examens ? Et une période de vacances ? Nous avions en moyenne 15 heures de cours par semaine, ce qui est peu par rapport au rythme à l’IGS-RH. Il y a en effet une période d’examens qui est juste avant la période de vacances, appelée là-bas "semaine de relâche" qui dure jusqu’à 10 jours. Les interactions avec les professeurs sont différentes au Québec, avec une véritable proximité qui n’existe pas forcément en France. Ils sont par ailleurs très ouverts et accessibles.
Parmi les activités originales et typiquement québécoises que nous avons faites, le lancer de haches ainsi que la pêche sur glace à côté de Québec sont vraiment à faire ! Avoir eu l’opportunité de faire du traineau à chiens a également été une expérience incroyable pour ceux qui ont pu y aller. Certains d’entre nous ont eu la chance d’aller voir un match des Canadiens de Montréal, l’équipe de LNH (Ligue Nationale de Hockey) de la ville et véritable "religion" pour les montréalais. D’autres ont pu aller regarder des matchs universitaires de hockey ou de football américain. Nous recommandons aussi d’aller visiter le stade olympique et pour les plus motivés d’aller voir un match de l’Impact de Montréal, l’équipe de "soccer" (on ne dit pas football en Amérique du Nord…).
Oui bien sûr, beaucoup d’entre nous ont eu la chance de pouvoir voyager, en prenant l’avion, le bus, ou en louant une voiture. Ainsi, au Canada nous sommes allés à Québec, Toronto, dans les Laurentides, en Mauricie, ou encore visiter les chutes du Niagara. Aux Etats-Unis, nous sommes allés à New York et quelques-uns ont pu se rendre à Los Angeles ou encore Detroit. Enfin, dans le cadre du "Springbreak" certains sont allés à Cancun ou encore aux Bahamas ! Avec nos emplois du temps de cours, nous avions 3 jours de weekend, donc c’était plus facile d’organiser des petits voyages de temps en temps.
Il faut aller déguster au moins une poutine à la Banquise ! La poutine est le plat traditionnel québécois, et ce restaurant dans le quartier du Plateau en est spécialiste.
Il a fallu s’habituer à vivre en communauté avec les autres, et le début de certaines collocations a donc été un peu compliqué. Il faut apprendre à être à l’écoute, faire preuve de tolérance, et tout simplement se comporter en adulte pour que tout se passe bien. Il est indéniable que pour la majorité d’entre nous, cette expérience nous a fait grandir personnellement en tant qu’individus.
Absolument !
Merci à Aurore, Pauline, Maelys, Louis et Thomas de s’être portés volontaires pour répondre à nos questions !
Vous êtes intéressé(e) par le programme IGS 3 ? Vous souhaitez l’intégrer à la rentrée ?