

Plus qu’une simple entité dédiée aux activités de recherche dans les sciences de gestion, le Laboratoire d’Innovations Sociales et de la Performance Economique (LISPE) a relevé le défi d’évaluer les effets de l’innovation sociale sur la performance économique de l’entreprise. Le LISPE s’érige aujourd’hui en véritable catalyseur de la réflexion sur les problématiques actuelles du monde de l’entreprise.
Les missions du LISPE sont les suivantes :
Dans un monde Volatile, Incertain, Complexe et Ambigu (VICA), l’entreprise ne peut plus se contenter de ses acquis commerciaux, financiers ou technologiques. Pour assurer sa pérennité et aborder l’avenir avec plus de sérénité, elle devra être en mesure d’anticiper les transformations structurantes et d’évaluer leurs impacts supposés : digitalisation, robotisation, impression 3D, "gamification"… Dans un tel contexte, le propre de la recherche est d’évaluer, de mesurer, de rendre compte du monde social tel qu’il est. Le champ de l’innovation sociale étant très vaste, l’objectif du LISPE est de développer une production académique autour de trois thèmes :
La transition n’est plus marginale, elle devient centrale à nos sociétés et touche l’ensemble des publics (diplômés /non-diplômés, jeunes /âgés, cadres /non-cadres, hommes /femmes, etc.).
Le sujet de la transition amène à questionner les dispositifs d’accompagnement dans la transition, de soutien aux individus, les dispositifs possibles de retour à l’emploi (Intérim, Portage, Management de Transition, etc.) et le travail sur soi de chaque individu pour développer son employabilité.
Plusieurs projets sont en cours dont deux ont été réalisés dans le cadre de partenariats :
Le phénomène d’uberisation qui marque la décennie 2010 nous amène à nous interroger sur l’avenir du salariat au sens strict. Si les effets qui s’opèrent ne sont pas encore visibles sur les organisations du travail, l’obsolescence massive de certains emplois semble bel et bien enclenchée.
Le capital immatériel de l’entreprise, dans son appréciation actuelle, fait surtout référence au capital humain. De par sa nature intangible, le capital immatériel pose le défi de son évaluation.
Ainsi, l’évaluation des actions de la fonction RH (par exemple, de la formation mais pas uniquement) est étroitement liée à la question de savoir si ces actions contribuent à la constitution et au développement du capital humain de l’entreprise.
Ses enseignants chercheurs ont participé à plusieurs colloques, académiques nationaux et internationaux dont :