SOFT SKILLS ET RECRUTEMENT : UNE ÉVOLUTION DE FOND

L’intérêt grandissant des employeurs pour les soft skills se reflète de plus en plus dans les processus d’embauche. Réalisée par TTI Success Insights d’après une enquête auprès d’une centaine de professionnels RH, recruteurs, managers et dirigeants, cette infographie montre combien la prise en compte de la personnalité devient incontournable pour améliorer et fiabiliser ses recrutements.

soft skills

SÉCURISER SES RECRUTEMENTS, UN ENJEU MAJEUR

Premier chiffre notable de cette infographie, sonnant comme un constat d’échec : 33 % des recrutements échouent au cours de la première année. Pour les entreprises, recommencer de zéro le processus d’embauche pour un tiers des collaborateurs recrutés représente une perte de temps, d’énergie et d’argent très préjudiciable.

Cette évidence nous amène au second chiffre remarquable de cette infographie : selon diverses sources, en fonction du poste du collaborateur, du temps qu’il l’a occupé et de la politique RH de l’entreprise, le coût d’un recrutement peut s’estimer entre 20 000 et 200 000 euros.

Si les raisons pour lesquelles un recrutement s’avère un échec peuvent être multiples, on peut présumer que les hard skills – les compétences techniques sur la base desquelles un collaborateur est recruté – ne sont généralement pas en cause : les diplômes et l’expérience du candidat fournissent en effet à l’employeur des éléments de preuve de ces hard skills. La personnalité du candidat, en revanche, a trop longtemps été reléguée au second plan par les employeurs. Elle devient aujourd’hui décisive.

 

SOFT SKILLS ET RECRUTEMENT : UN CHANGEMENT DE PARADIGME

Si la personnalité d’un collaborateur et les qualités qui la caractérisent – les fameuses soft skills – concentrent de plus en plus l’attention des recruteurs, c’est parce que le monde du travail et de l’entreprise a changé. Selon l’infographie, pour une majorité de répondants, 50 % des métiers de demain n’existent pas ! Dès lors, on comprend que certaines dispositions « naturelles » des collaborateurs, comme l’adaptabilité, la curiosité intellectuelle ou l’esprit d’innovation, jouent un rôle prépondérant dans le succès et la pérennité d’une embauche.

Ainsi, 34 % des personnes interrogées estiment que la personnalité est désormais le critère numéro 1 lors d’un recrutement. Un chiffre qui dépasse les 31 % de répondants qui jugent les compétences comme essentielles. Indubitablement, les critères de sélection changent, et la tendance devrait d’autant plus s’amplifier que près d’une personne sur deux (48 %), parmi les recruteurs, ne consacre que 30 secondes à une minute à la lecture d’un CV.

En France, où la culture du diplôme a pourtant toujours été reine, on commence à s’intéresser davantage au potentiel d’un candidat dans un environnement en perpétuelle évolution qu’à ses réalisations techniques passées. L’intégration de la personnalité dans le processus de recrutement ira donc croissante, et l’on ne peut au bout du compte que s’en réjouir : c’est le seul moyen de répondre aux nouveaux besoins des entreprises, mais aussi, en replaçant l’humain au cœur du système, de satisfaire les aspirations des collaborateurs… Et ainsi d’engager, entre les deux parties, une relation de travail fructueuse et durable.

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