LES PRATIQUES RH DES TOP EMPLOYERS EN 2016

« Traitez bien vos employés et ils traiteront bien vos clients ». Se voulant pragmatique, le milliardaire britannique Richard Brandon prend un raccourci glissant… Plus qu’un simple moyen de booster les résultats, l’amélioration des conditions de travail des collaborateurs vise surtout à cultiver le vivre ensemble, à favoriser l’accomplissement de soi et à limiter le turnover.

Naturellement, cela se répercutera positivement sur les performances économiques. Comme chaque année depuis 1991, le Top Employers Institute livre son classement des meilleurs employeurs. IGS-RH vous propose un tour d’horizon des pratiques RH qui reviennent le plus sur le palmarès 2016.

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PRIORITÉ À LA GESTION DES TALENTS

La gestion des talents est une importante stratégie RH qui permet d’attirer, de retenir et de développer le capital humain de l’entreprise. 95% des structures primées par le classement y accordent une importance capitale en la gérant au niveau du comité exécutif (+20% en une année). Le rapport fait également état de la poursuite de la prise de conscience des dirigeants vis-à-vis de la dimension stratégique de la fonction RH, puisque 83% des DG des entreprises bien classées affirment accorder une importance capitale à l’évaluation des décisions RH.

 

EXIT LE TOUT-FORMEL

Les rencontres informelles permettent au top management d’échanger de manière plus décontractée avec les salariés et de créer un cadre trans-hiérarchique qui a montré ses preuves. Les employeurs français en ont manifestement conscience, et les entreprises certifiées Top Employers ont été plus nombreuses à afficher la volonté de multiplier ces rencontres (10% de plus par rapport à 2015).

 

LES « LACUNES » DES EMPLOYEURS FRANÇAIS

Les champions français de la RH accusent tout de même un train de retard lorsqu’il s’agit du digital. C’est en tout cas ce qu’affirme le rapport du Top Employers Institute. Les entreprises françaises certifiées Top Employers ne sont que 65% à recourir aux serious games, soit largement en deçà de la moyenne européenne (84 %). Ces techniques qui concilient ludisme et apprentissage ne sont visiblement pas prises au sérieux par nos managers. La formation professionnelle est aussi en berne : les entreprises qui s’appuient sur leurs employés pour la création des supports de formation ne dépassant guère les 39%, également en deçà de la moyenne européenne établie à 65%. Enfin, seuls 41% des Top Employers français proposent un environnement de formation numérique en ligne accessible hors entreprise, contre 71% en Europe.

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